Le travail présenté ici cherche à promouvoir une architecture attentionnée aux êtres et aux choses.

Notre manière d’aborder les projets est de les considérer comme le symptôme d’une « situation ».

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La « situation », c’est le block qu’il est convenu d’appeler «  programme », augmenté de l’ensemble des considérations, matérielles ou non, qui environnent et impactent un « réel construit à venir ».

Le réel, c'est la condition concrète du monde, des lieux, des gens, des animaux, des arbres, des vallées, des trottoirs, et des jachères, qu’elles soient agricoles ou urbaines…….

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Ce sont là les « matériaux source » de notre pensée, à chaque fois appréciés, à chaque fois renouvelés, à chaque fois pratiqués, sans a priori aucun, jamais, (en tous cas, on essaie).

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Ici la question du style n'aura jamais le dernier mot, ce n'est pas notre angoisse, ce n'est pas non plus notre plaisir.

Notre plaisir, c'est celui qu'il y a à proposer, une compréhension de l’état des choses en réussissant à convaincre, même s'il faut pour cela accepter, le risque de se laisser convaincre.

Notre plaisir c'est aussi de sentir ce moment précis du chantier, où le bâtiment s'ébroue et prend son indépendance, semblant nous dire « ok,…..c'est bon, j'existe, tu peux avoir confiance, ça va aller. »

C’est enfin, et peut être surtout, la manifestation des marques de sympathie des utilisateurs qui, après coup nous renvoient les signes discrets de la satisfaction d'être là, de les voir goûter et profiter des générosités latentes, que nous nous sommes employés à laisser derrière nous.

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Pour nous l’acte architectural n’est pas autoritaire, il implique et sollicite le social.

Le projet, en somme,…. comme levier d'une émancipation possible à saisir pour tous..,

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C’est dans cette communauté de pensée que François Chochon, Laurent .Pierre et David Joulin, oeuvrent ensemble depuis maintenant une vingtaine d’années.

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Ont collaboré à l'élaboration de ces projets :